Sur la petite colline. [LIBRE]

Ça y est. Je suis au lieu du rendez-vous.
Personne. C'est désert. Elle n'est toujours pas arriver, j'ai encore ma chance.
Je pose ma proie par terre et creuse un trou pour la mettre. Je le rebouche avec mes pattes arrières et pars vers un côté plus giboyeux.
Vraiment, la chance était avec moi. Un magnifique lapin dodu s'offrit à mes yeux. Tournant ma tête de droite à gauche, je ne vis personne et mis donc mon regard sur le pauvre mammifère que j'allais attrapé. Lentement, je me tapis dans le peu d'herbe et rampa doucement. Puis, prit d'un envie folle de sang, je bondis à encore deux mètres de lui mais l'attrapa au vol. Miam ! Sa chair était tendre ! Dans ma bouche, je salive mais ne l'avale pas. Un filet de sang coule dans ma gorge. Je ferme les yeux avec délice. C'était exquis ! Vite, je courus ventre à terre au rendez-vous.
Soudain, j'entendis un cri. Un cri d'animal. De daim, plus précisement. Levant mon museau, j'ouvrit ma gueule pour mieux le situé. Il n'était qu'à quelques dizaines de mètres de moi.
Je vais le prendre en prime. Mais, en me rapprochant... Non ! Zut, alors ! grondais-je, en colère. Sur le daim, je venais de sentir l'odeur de la chasseuse : l'Alpha. Dégouté, je me tapis dans le peu des fougère près d'un arbre et regarda avec joie le spectacle. La chasseuse sauta à la gorge du pauvre animal et le tua. Le dernier soupir du cervidé se fit entendre et il partit dans l'autre monde, yeux clos. Je repris l'animal que j'avais laché et partis au rendez-vous. Je repris le rouge-gorge que j'avais enterré et partit vers elle.
C'était magnifique, lui dis-je en arrivant haletant et gueule remplit de mes bêtes mortes. Avec peu de rancune, j'avoue que tu es une chasseuse extraordinaire. Je paraîs minable avec mon oiseau et mon lapin par rapport à ta bête ! Allons, tu as gagner. Commence à manger, je t'en pris. Ce lapin et gros et dodu, il va être délicieux. Et ton daim... ! Nous allons grossir, c'est sûr ! Je m'esclaffais, tout heureux. Elle aussi, elle avait l'air contente. Je la regarda attendant une réponse.

" Ce n'est pas grand chose... répondit-elle, si la personne qui m'avait entrainer me voyait, elle m'aurais massacrer ! "

Je souris. Elle poussa la viande vers moi.

" En revanche je n'est pas très faim alors je vous laisse l'honneur de commencer. "

Sur ce, elle partit s'allonger à l'ombre d'un arbre et s'endormit. Etonné, je commença à manger le daim. Sa chair était dur et un peu séche. Mais je mangea le cou, l'endroit le lpus tendre.
Etant donné que moi non plus, je n'avasi asp très faim, je lui laissa le lapin, le meilleur, quoi. Je mangea quand même encore un peu du cérvidé et avala d'un coup le rouge-gorge, recrachant les pattes, le bec et les os. Puis, je prit le reste du daim dans ma gueule et l'apporta devant l'Alpha de Carmant. De même pour le lapin.
Ainsi, je partis.
Je partis vers ailleurs. Si elle me chercherais, elle saura où je serais : là où nous nous sommes rencontré.

Quand j'arrivai à l'endroit de notre rencontre, je me coucha dans l'arbre creux . Le jour commençait enfin à se lever. Moi, comme je suis plus de nuit,je m'y endormit.

Fais de beaux rêves, Yachiru ! lui dis-je en dormant !